La guerre d'Algérie intéresseles historiens étrangers.
 
La Roumanie est un pays francophile etfrancophone. Toutes les villes roumaines possèdent des lycéesbilingues où le français est enseigné de façon intensive. Poursoutenir l'influence française, le gouvernement français fait appelà des enseignants retraités pour de trop brefs séjours dans des lycéesroumains.
C'est à ce titre que l'auteur de ceslignes a séjourné en Roumanie en 1999. Il y a noué des relationsprofessionnelles et humaines si chaleureuses que, depuis, il yretourne en séjours privés. Parmi les relations qu'il a conservéesse trouve un étudiant en histoire qu'il a suivi pendant ses étudessupérieures à l'université de Iasi (Jassy dans les vieux atlas français),ville historique, ancienne capitale de la Moldavie, proche del'ancienne frontière soviétique.
Cette année, dans le cadre d'un programmed'histoire contemporaine, mon correspondant a choisi de rédiger un mémoiresur un sujet emprunté à la guerre d'Algérie. Il a pensé que monassistance serait d'autant plus efficace que j'ai participé à ces"évènements".
Nous avons fait le tour des sujetspossibles, pas toujours faciles à délimiter, et finalement sonchoix s'est porté sur la fin de la guerre et le rôle des l'O.A.S. Ce choixa été fortement influencé par le rapprochement possible entre lafin de l'Algérie Française et la situation actuelle auProche-Orient.
 Par ailleurs, cet étudiant qui aconservé des liens avec un de ses anciens professeurs de lycée, queje connais aussi, s'est vu proposer par lui de rédiger des articlespour une revue roumaine d'histoire "Dosarele Istoriei".
Dans un premier article mon correspondanta qualifié de terroristes, aussi bien les activistes de l'O.A.S. queceux du F.L.N.. Quand il a reçu ce projet d'article, mon collègue etami, auteur d'une thèse de doctorat sur la décolonisation en AfriqueNoire et qui s'intéresse aussi beaucoup au Maghreb, lui a dit que lesmilitants du F.L.N. ne pouvaient être qualifiés de terroristes carils luttaient pour l'émancipation du peuple algérien.
J'ai été prié de donner mon avis, cequi n'est pas simple. Je ne le développerai pas ici. Je renvoie meslecteurs à leur propre opinion, qu'ils soient anciens d'Algérie ounon, mais spectateurs dubitatifs et impuissants devant le drame actuelde Palestine.
Maurice BUSSIERE
Membre de la section U.N.C. deBoissy-le-Châtel / Chauffry