rues de Boissy-le-Châtel

Avenelles ( rue des )	Du nom du ru des Avenelles, et du hameau des Avenelles. ( avenelle viendrait peut-être d'aveline, noisette ) Le ru des Avenelles se jette dans le ru de Rognon, et forme ensuite l'Orgeval qui rejoint le Grand Morin. Il a longtemps existé un moulin à blé sur le ru, dont on voit l'emplacement de la roue à aube sur le cadastre. Le moulin transformé en ferme a été occupé par la famille Evrard. Cécile Evrard s'occupait du catéchisme, et un des ses frères devint prêtre. Actif dans la Résistance durant la deuxième guerre mondiale, il lui a été donné un nom de rue à Nangis. C'est aux Avenelles que s'installait le camp scout, tout près du Bois Louis
Bois Barbier ( chemin du )	Du nom du bois et de son propriétaire. Donne sur la rue des Brosses.
Bois L'Huillier ( rue du, chemin du, résidence du )	Le bois limitrophe, peut-être du nom de son propriétaire, a donné son nom au hameau, puis à la rue et à la résidence. Le Bois L'Huillier est près du ru des Bagneaux, qui sépare Boissy-le-Châtel de Chauffry. Au n° 73 : sculpteur statuaire qui travaille le bronze, le marbre, la pierre. Oeuvres visibles de la rue. Auteur de la "médaille de la commune de Boissy".
Bordel ( chemin du )	Relie la rue de la Croix Rouge à la rue des Griets. ( bordel, XII° siècle, germanique, planche ) Il s'agit tout simplement du chemin de la maison de planches, et non pas ce que vous croyez. Notons que ce chemin voisine avec le champ de la Demoiselle, près de Speuse.
Bouillant ( chemin du )	Donne sur la rue des Avenelles. Lavoir au tout début du chemin. Peut-être chemin plein de boue ?
Brosses ( rue des )	Du nom du hameau des Brosses, cité dans un document des archives nationales en 1489 (AN, S 5182b ), de brocia, broussailles. En ancien français, broce, brousse, était souvent employé pour désigner un bois, ou un terrain inculte où ne poussaient que des broussailles. Le 19 juin 1716, un drame se produisit aux Brosses, quand la maison de Pierre Gontier prit feu. Deux heures plus tard, une dizaine de maisons étaient aussi en flammes. Ces dernières années, un agriculteur trouvait toujours dans ses champs des morceaux de bois calcinés. Au n°41 : ancienne épicerie
Buisson ( rue du )	Du nom du hameau du Buisson A mi-côteau, le Buisson porte le nom de plus de deux cents hameaux ou lieux-dits de France ( du bas latin boscus : bois ) Au XVIIIème siècle, on appelait aussi le hameau le Petit-Buisson. Face au n°11 de la rue du Buisson, se trouvait un abreuvoir, devenu par la suite lavoir couvert. Il a été comblé dans les années 1980
Carrières ( rue des )	Dans les années 1840, une autorisation d'extraction de pierre - pierre meulière - a été donnée. La carrière était au niveau de la salle des fêtes. Les pierres extraites ont servi à construire nombre de maisons du bourg. En 1914, un soldat anglais déserteur a été fusillé. Son corps enterré vers l'actuel square, a été rapatrié en 1920. La salle des fêtes a été construite en 1965. C'était une des premières de la région. Au bout de la rue, à droite, au niveau de la porte voûtée en ogive en pierre meulière, cimetière du commandant Pessonneaux : après la campagne d'Italie en 1813, cet aide de camp du général Pégot, nommé chef de bataillon, vint se retirer en 1842 à Boissy. Il choisit de se faire enterrer ici, avec les membres de sa famille. Square : à côté de la salle des fêtes, square au centre duquel se trouve une "Marianne" due au ciseau du sculpteur buccéen Pierre Brun, et inaugurée la nuit du passage au troisième millénaire.
Caumartin (square)	Rue des Carrières, à côté de la salle de fêtes. Square inauguré le 13 juillet 2002, du nom de l'illustre famille Lefèvre de Caumartin, intendants et magistrats des XVII et XVIIIe siècle, seigneurs de Boissy-le-Châtel de 1608 à la Révolution.
Cave ( rue de la )	Relie la rue de Champauger à l'avenue Charles de Gaulle. ( du latin cavus, creux ) Il s'agit d'une rue creuse
Centre ( rue du )	Au n°10 : ancienne école construite sous le Second Empire. Au n°14 : au début du XXème siècle, marchand de vins Delorme. Au n°2 : au début du XXème siècle, Rouennerie-Bonneterie Adnot, puis magasin COOP dans les années 1950, et supérette COOP. Actuellement, ABCD - Ecole de danse.
Champauger ( rue de )	Du nom d'Auger, propriétaire d'un champ. C'est à Champauger que l'on trouve l'une des plus vieilles bâtisses du pays, datant probablement des XV, XVIème siècle, la ferme de Champauger, proche de la Résidence de la Ferme. En 1682 le fermier était redevable au seigneur de Boissy, Louis François de Caumartin, de " 2 sols de cens payables à la St-Etienne, et de 7 prés d'avoine, 2 parts de poules et 2 parts de chapons au lendemain de Noël". Avant que la route départementale CD 222 de Coulommiers à Rebais ne soit construite, le "grand chemin" passait juste au nord de Champauger Du n° 12 au 20 : ancienne place de Champauger, une carte postale de 1910 existe. Au n° 46 : ancienne épicerie
Champ Chevillard ( chemin du )	Relie la rue de Speuse au Chemin des Griets.
Champ Paris ( chemin du )	Relie la rue des Tilleuls à l'avenue Charles de Gaulle. Probablement Champ appartenant à un nommé Paris
Champbreton ( rue de )	Comme Champ-Auger, le propriétaire des champs autour d'une fermette a donné son nom au hameau de Champbreton. On a du extraire des pierres de taille -carrel en vieux français- car il existe un champ du Carrelier tout proche
Charles de Gaulle ( avenue )	Ancienne avenue de l'Orgeval. Partie du CD 222 traversant Boissy de Coulommiers à la rue du Centre. Inaugurée en 199-, en présence de Jean de Gaulle, petit-fils du Général de Gaulle. Cette route a été construite vers 1830, pour remplacer l'ancien chemin de Coulommiers à Rebais, plus au nord. Le parc du château étant coupé en deux, un "souterrain" passa sous la route pour relier les deux parties de la propriété. Au n° 23 : au début du XX° siècle, épicerie-buvette.
Château ( rue du )	Relie l'avenue Charles de Gaulle à la place de la Mairie, en passant sous le porche de la place. Voir dans "Historique", l'histoire du château.
Château d'eau ( rue du )	Face à la rue des Granges. Le premier château d'eau a été édifié en 1960, et le second dans les années 1980.
Corbier ( rue du )	Va de la rue de Champauger à l'avenue Charles de Gaulle. Du nom d'un lieu-dit, peut-être fréquenté par des corbeaux.
Courandaine ( rue de la )	Va de la rue de la Fontenelle à la rue de La Ferté-Gaucher. Du nom d'un lieu-dit. Au n° 5 : ancien pressoir.
Croix Blanche ( rue de la, chemin de la )	CD 37, route menant à Doue. L'ancienne route de Coulommiers à Rebais était jalonnée de croix : Croix Blanche, Croix Rouge, Croix Hurand, Croix Joly, Croix de la Maladrerie, à chaque carrefour. L'aérodrome de la Croix Blanche : deux passionnés d'aviation, le Docteur Arbeltier de Coulommiers et Louis Duquesne, fromager à Boissy, firent les heures de gloire de ce terrain situé sur la route de Doue, à partir des années 1930. Aéroplanes militaires, puis civils de l'aviation populaire y décolèrent ( des Potez, Caudron, Morane ). En 1937, des projets d'extension du ministère de l'Air soulevèrent l'émoi des cultivateurs qui auraient perdu 550 pommiers. Le terrain était dès lors transféré à Coulommiers-Voisins. Le hangar à avions a été démonté et réinstallé chez un cultivateur dans les années 1960.
Croix Rouge ( rue de la, ruelle de la )	Donnent sur la rue de Champauger. Ancienne voie de Coulommiers à Rebais.
Croix St-Hubert ( rue de la )	Relie la rue de la Grange-aux-Dîmes à la rue du Buisson. Patron des chasseurs, le calvaire a été édifié dans les années 1860.
Domaine de la Source ( résidence de )	Ancien parc du château, entouré de murs.
Domaine du Champ Pilard ( résidence du )	Du nom d'un lieu-dit, probablement un Pilard possédait ce champ au Moyen-Age. 48 pavillons dans cette résidence créée en 2000, au bout de la rue des Carrières.
Ecoliers ( sente des )	Baptisée ainsi du fait que la sente mène au groupe scolaire de la Mare Garenne. Longtemps sente du Gain Houiller.
Eglise ( rue de l' )	Au n° 1 : boucherie jusqu'en 2001, créée vers 1880. Cette maison était l'ancien pressoir à vin et à cidre de la seigneurie, vendu comme bien national à la Révolution. Au n° 7 : actuel presbytère, depuis les années 1960. Ancien café du Centre, "bal, cinéma, Hôtel-Restaurant ". La "salle de cinéma" existe toujours, et sert de salle de réunion paroissiale. Au n° 13 : boucherie, qui a été boucherie de tous temps. Au n° 19 : emplacement de l'ancien four banal, où les buccéens venaient faire cuire leur pain. Au n° 21 : actuel salon de coiffure, longtemps charcuterie Au n° 23 : avant la Révolution, maison de Jean-Sylvestre Jarry, maître chirurgien, tué pendant la Révolution. Ses trois "agresseurs" accusés de complot contre révolutionnaire ont été condamnés à mort, et guillotinés. Au n° 31 : longtemps épicerie, puis restaurant. Au n° 39 : le 27 août 1944, Mme Dupuis essuie au premier étage ses carreaux pour mieux voir les Américains arriver sur la route de Coulommiers. Les soldats allemands croient à des signaux pour la Résistance, tirent, et la tuent. Le 27 août 2004 une belle cérémonie a vu la réapposition de la plaque commémorative rappelant cet évènement. Face au n° 41 : lavoir clos d'un mur vers 1910. ( voir dans "Historique" l'église )
Ferme ( résidence de la )	Donne sur la rue de Champauger, et prend le nom de l'ancienne ferme proche. Voir "rue de Champauger"

Ferté Gaucher ( rue de la )	RD 66, allant de la rue des Papeteries vers la Ferté-Gaucher. Au n° 44 : usine de la papeterie Sainte-Marie où étaient préparés les chiffons servant à faire la pâte à papier; puis fabrique de plastiques ( SOFOM ) dans les années 1960, et ébénisterie dans les années 1980 ( fabrique de pendules ) Après le n° 74 : station de pompage du Syndicat des eaux. Au n° 85 : ancien café.
Fontenelle ( rue de la )	Du nom du hameau de La Fontenelle ( la fontaine ). Probablement le hameau le plus important, s'étirant entre le Chemin et la Croix St-Hubert, même si la rue de la Fontenelle ne commence qu'à la rue du Moulin. Longtemps hameau de vignerons; à partir de 1830, les habitants iront travailler dans les papeteries du Moulin de Boissy et de Sainte-Marie. Au niveau du n° 31 : ancienne place de la Fontenelle Au n° 23 : ancienne épicerie. Au n° 31 : "Villa des Roses" bâtie sous le Second Empire.
Fontaine ( chemin de la )	Relie la rue Saint-Laurent à la rue du Bois L'Huillier.
Gain du Bois ( rue du )	De la rue de l'Eglise à la rue des Papeteries. Les gains étaient des pâturages ou des terres labourables. A Boissy, il y a le Gain Houiller, le Gain du Bois, le Gain du Chemin.
Gare ( rue de la )	Mène vers la gare de Chailly-Boissy. Le chemin de fer est arrivé à Boissy en 1886.