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Figures buccéennes

Pierre BRUN - Jean Baptiste DORIVAL - André HOUDRICHON
Clément François PICARD - François SOURDET - l'Abbé BENEZ

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Grand Morin

Les pompiers de Boissy

Figures buccéennes

Les 47 morts de la Grande Guerre à Boissy-le-Châtel

 

 

 

Pierre BRUN, sculpteur  

Pierre Brun - photo prise le 18 mai 2002

Pierre BRUN est né à Saint-Etienne en 1915. Après des études secondaires et supérieures à Montbrison et Lyon (latin, grec, philo), il effectue la guerre comme aspirant et sous-lieutenant. Croix de guerre, cité à l'ordre de l'armée, il est capturé les armes à la main. C'est en captivité qu'il meuble ses loisirs par la peinture et la sculpture.

Elève libre aux Beaux-Arts de Paris en 1945, il se perfectionne dans la taille du marbre, le modelage, la fresque, dans les ateliers de Niclause et Saupique.

En 1947, il participe à la restauration du portail central de Reims. L'année suivante, une bourse de voyage des Arts et Lettre l'emmène à Florence, Rome, Carrare.

A partir de 1951, il est successivement professeur de sculpture à l'Ecole des Beaux-Arts de Saint-Etienne, professeur à l'Ecole des Arts Appliqués de Paris, chargé de cours de sculpture à l'Université de Paris VIII, maître de conférence à l'unité d'Architecture de Paris-Nanterre (1971).

En 1949, il reçoit le Prix national des Arts. Notons qu'en 1960, il est membre du Jury à l'Ecole des Beaux-Arts avec Alberto Giacometti.

Actuellement, il partage son temps entre son prieuré dans les garrigues en Languedoc, et son atelier dans la vallée du Grand Morin, à Boissy-le-Châtel, où il taille le marbre et fond le bronze, dans une indépendance d'esprit qui a toujours été sa règle de vie, à la quête de l'intemporel plus que du contemporain.

Pierre BRUN a décoré
-        de nombreux lycées dont ceux de Saint-Etienne, Le Mans, Lille, Egletons, Verrières-le-Buisson, Massy-Vilgenis, Loches
-        des facultés : Lille (IUT), Strasbourg, faculté des lettres -         des églises, dont celles de Honfleur, Gérardmer, Saint-Etienne, St-Pierre de Neuilly, Ajaccio.

Il est l’auteur du buste du Général de Gaulle, place de la mairie à Coulommiers, de la Marianne du square de la salle des fêtes de Boissy-le-Châtel, et de la médaille de Boissy-le-Châtel.

Sur le site Internet de Boissy-le-Châtel, on peut voir "Marianne" sur la page "Mairie", et certaines de ses oeuvres dans la page "Boissy et ses rues", rue du Bois l'Huillier.

Jean Baptiste DORIVAL (1749-1813), maire de Boissy

Le 26 avril 1791, Jean-Baptiste DORIVAL, cultivateur, père de 6 enfants, est nommé lieutenant de la garde nationale.

Le 11 mai 1793 , un extrait des délibérations du Conseil municipal nous apprend ceci : « Le sieur Dorival ancien régisseur du ci-devant seigneur de Caumartin soustrayait les fruits, bois de sciage, pierre, etc… emportait même le vin en bouteilles de la cave du château. Il s’était permis de faire jeter bas et enlever deux chênes de la propriété et « ingéré » de mettre l’égout d’un bâtiment qu’il faisait construire, dans la cour du château appartenant à la République comme bien confisqué à un émigré. Il prétendait aussi s’emparer de deux reliques qui étaient dans la chapelle du château. Le citoyen Sergent, membre du district de Rozoy vint à Boissy, fit dresser un inventaire des biens dépendant du château, mit les scellés sur les meubles, et donna les reliques à l’église ».

Cet incident fut visiblement sans conséquence puisqu’il est nommé maire de Boissy-le-Châtel le 25 Floréal an VIII. Il  le restera jusqu’à sa mort en 1813.

Son frère, Elie DORIVAL, a été curé de Barcy ; il avait prêté serment pour la Constitution civile du clergé à Boissy le 27 mars 1791.

André HOUDRICHON (1895-1974), héros de la Grande Guerre, maire de Boissy-le-Châtel de 1953 à 1965.

Issu de vieilles familles briardes, André HOUDRICHON naît en 1895 à Paris, où son père est marchand épicier.

Ses études commerciales à peine terminées, il est envoyé sur le front et combat à Verdun en 1916, où il est très grièvement blessé et perd le bras droit. Après une longue convalescence, il s'établit comme négociant en grains à Trilport, près de Meaux.

Conseiller municipal à Trilport, puis à Boissy-le-Châtel en 1945, il devient maire de la commune de 1953 à 1965. C'est sous ses deux mandats que seront agrandis les deux groupes scolaires, créé le syndicat des eaux, mis en place l'adduction d'eau potable, lancé le dossier sur la construction de la salle des fêtes.

Longtemps président de l'association des anciens combattants de Boissy, André HOUDRICHON était officier de la Légion d'Honneur, titulaire de la médaille militaire et de la croix de guerre 14-18.

Clément-François PICARD (1852-1900), brûlé vif à Speuse.

Agé de 48 ans, célibataire, le cordonnier Picard s’adonnait à la boisson. Le pauvre avait une jambe de bois, ayant été amputé suite à un accident de voiture. Endormi auprès de cheminée, sa jambe de bois pendante dans l’âtre, prit feu… Sa voisine, Mme Truel, qui lui apportait son tabac, l’a trouvé carbonisé. Violente émotion dans la région.

François SOURDET (1834-1855), tué au siège de Sébastopol.

De la classe 1854, François SOURDET reçoit son ordre de route le 21 mars 1855. 2ème canonnier à la 7ème batterie du 3ème Régiment d’artillerie à pied, il est tué par un boulet au siège de Sébastopol le 26 août 1855.  

L'abbé BENEZ, curé et résistant

L'abbé BENEZ (1901-1993), est arrivé à Boissy-le-Châtel en 1932, où il succéda à l'abbé François MENARDAIS.
Pendant la dernière guerre, il combattit dans la résistance locale, et protégea à ses risques et périls un parachutiste anglais au presbytère situé à l'époque au 8 rue de la Grange-aux-Dîmes.

Lorsque l'occasion de présentait, il ne manquait pas de fustiger les paroissiens du haut de sa chaire; de même, il apprenait aux petits scouts des chansons peu orthodoxes, telles que :
Heil Hitler et vive Goering !
Heili, heilo
Ce sont deux fameux salauds
Heili, heilo.
On aura bientôt leur peau !

Il lui arrivait aussi de poser des bouchons de mines sur la route départementale, et ceux-ci s'avéraient efficaces car les roulements des chenillettes de la Wehrmacht eurent à souffrir de ce traitement.
L'abbé BENEZ était en relation constante avec le curé CAPELLE de Coulommiers, un des responsables de la Résistance locale. C'est ainsi qu'à la veille de la Libération de Coulommiers, il reçut pour mission d'occuper la mairie avec d'autre résistants.

Lui qui a toujours porté la soutane, apparut à la Libération, en short, la mitraillette Sten en bandoulière ! Son action pendant la guerre lui valut l'attribution de la médaille de la Résistance. En 1975, Boissy a été rattaché au secteur paroissial de Rebais. Il fut donc le dernier prêtre en résidence à Boissy-le-Châtel.

 

 

              dernière mise à jour le 28/12/2003

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