Figures
buccéennes
Pierre BRUN - Jean Baptiste
DORIVAL - André HOUDRICHON
Clément
François PICARD - François SOURDET - l'Abbé BENEZ
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Figures buccéennes Les 47 morts de la Grande Guerre à Boissy-le-Châtel
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Pierre BRUN,
sculpteur
Pierre BRUN est né à Saint-Etienne en 1915. Après
des études secondaires et supérieures à Montbrison et Lyon (latin,
grec, philo), il effectue la guerre comme aspirant et sous-lieutenant.
Croix de guerre, cité à l'ordre de l'armée, il est capturé les armes
à la main. C'est en captivité qu'il meuble ses loisirs par la peinture
et la sculpture. Elève libre aux Beaux-Arts de Paris en 1945, il se
perfectionne dans la taille du marbre, le modelage, la fresque, dans les
ateliers de Niclause et Saupique. En 1947, il participe à la restauration du portail
central de Reims. L'année suivante, une bourse de voyage des Arts et
Lettre l'emmène à Florence, Rome, Carrare. A partir de 1951, il est successivement professeur de
sculpture à l'Ecole des Beaux-Arts de Saint-Etienne, professeur à l'Ecole
des Arts Appliqués de Paris, chargé de cours de sculpture à
l'Université de Paris VIII, maître de conférence à l'unité
d'Architecture de Paris-Nanterre (1971). En 1949, il reçoit le Prix national des Arts. Notons
qu'en 1960, il est membre du Jury à l'Ecole des Beaux-Arts avec Alberto
Giacometti. Actuellement, il partage son temps entre son prieuré
dans les garrigues en Languedoc, et son atelier dans la vallée du Grand
Morin, à Boissy-le-Châtel, où il taille le marbre et fond le bronze,
dans une indépendance d'esprit qui a toujours été sa règle de vie, à
la quête de l'intemporel plus que du contemporain. Pierre BRUN a décoré Il est l’auteur du buste du Général de Gaulle, place de la mairie à Coulommiers, de la Marianne du square de la salle des fêtes de Boissy-le-Châtel, et de la médaille de Boissy-le-Châtel. Jean Baptiste
DORIVAL (1749-1813), maire de Boissy Le 26 avril 1791, Jean-Baptiste DORIVAL, cultivateur,
père de 6 enfants, est nommé lieutenant de la garde nationale. Le 11 mai 1793 , un extrait des délibérations du
Conseil municipal nous apprend ceci : « Le sieur Dorival
ancien régisseur du ci-devant seigneur de Caumartin soustrayait les
fruits, bois de sciage, pierre, etc… emportait même le vin en
bouteilles de la cave du château. Il s’était permis de faire jeter
bas et enlever deux chênes de la propriété et « ingéré »
de mettre l’égout d’un bâtiment qu’il faisait construire, dans la
cour du château appartenant à la République comme bien confisqué à
un émigré. Il prétendait aussi s’emparer de deux reliques qui étaient
dans la chapelle du château. Le citoyen Sergent, membre du district de
Rozoy vint à Boissy, fit dresser un inventaire des biens dépendant du
château, mit les scellés sur les meubles, et donna les reliques à l’église ». Cet incident fut visiblement sans conséquence
puisqu’il est nommé maire de Boissy-le-Châtel le 25 Floréal an VIII.
Il le restera jusqu’à sa
mort en 1813. Son frère, Elie DORIVAL, a été curé de Barcy ;
il avait prêté serment pour la Constitution civile du clergé à Boissy
le 27 mars 1791. André
HOUDRICHON (1895-1974), héros de la Grande Guerre, maire de Boissy-le-Châtel
de 1953 à 1965. Issu de vieilles familles briardes, André HOUDRICHON
naît en 1895 à Paris, où son père est marchand épicier. Ses études commerciales à peine terminées, il est
envoyé sur le front et combat à Verdun en 1916, où il est très grièvement
blessé et perd le bras droit. Après une longue convalescence, il s'établit
comme négociant en grains à Trilport, près de Meaux. Conseiller municipal à Trilport, puis à
Boissy-le-Châtel en 1945, il devient maire de la commune de 1953 à
1965. C'est sous ses deux mandats que seront agrandis les deux groupes
scolaires, créé le syndicat des eaux, mis en place l'adduction d'eau
potable, lancé le dossier sur la construction de la salle des fêtes. Longtemps président de l'association des anciens
combattants de Boissy, André HOUDRICHON était officier de la Légion
d'Honneur, titulaire de la médaille militaire et de la croix de guerre
14-18. Clément-François
PICARD (1852-1900), brûlé vif à Speuse. Agé de 48 ans, célibataire, le cordonnier Picard
s’adonnait à la boisson. Le pauvre avait une jambe de bois, ayant été
amputé suite à un accident de voiture. Endormi auprès de cheminée, sa
jambe de bois pendante dans l’âtre, prit feu… Sa voisine, Mme Truel,
qui lui apportait son tabac, l’a trouvé carbonisé. Violente émotion
dans la région. François
SOURDET (1834-1855), tué au siège de Sébastopol. De la classe 1854, François SOURDET reçoit son
ordre de route le 21 mars 1855. 2ème canonnier à la 7ème
batterie du 3ème Régiment d’artillerie à pied, il est tué
par un boulet au siège de Sébastopol le 26 août 1855. L'abbé BENEZ, curé et résistant L'abbé
BENEZ (1901-1993), est arrivé à Boissy-le-Châtel en 1932, où il succéda
à l'abbé François MENARDAIS. Lorsque
l'occasion de présentait, il ne manquait pas de fustiger les paroissiens
du haut de sa chaire; de même, il apprenait aux petits scouts des
chansons peu orthodoxes, telles que : Il
lui arrivait aussi de poser des bouchons de mines sur la route départementale,
et ceux-ci s'avéraient efficaces car les roulements des chenillettes de
la Wehrmacht eurent à souffrir de ce traitement.
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